Noutayel – L’envol du cœur. Installation dans l’espace public à Paris
œuvre contemporaine installée sur un socle fixe au carrefour des rues du Cloître Saint-Merri et Saint-Martin
installation avril et mai 2022
L’envol du cœur est une pièce destinée à l’espace public, commandée par Le Socle Paris, association destinée à « embellir Paris » par l’installation d’une œuvre contemporaine sur un socle fixe au carrefour des rues du Cloître Saint-Merri et Saint-Martin. Les ailes du cœur mesurent 1m80 de hauteur et battent à un rythme régulier sans effort.
L’envol du cœur en cour d’installation.
hauteur des ailes 1,80 m
« Le cœur » a été décliné sous d’autres formats, et aux design variés selon l’espace qui l’accueille. Pièce multiple, la première version a été créée en 2014 sur une tige de deux mètres de hauteur. Puis des cœurs « de console » ont été réalisés pour accompagner l’intimité d’une maison ou d’un espace de travail. L’envol du cœur est la dernière version, produite en 2022, destinée à l’espace public, pour Le Socle Paris et la Galerie Talmart.
L’œuvre cinétique de Noutayel allie grâce, poésie et métal. D’abord sans moteur, des équilibres sur une pointe d’acier se balancent comme un simple jeu d’enfants. Puis, comme dans les créations de Tinguely sur la place Stravinski, voisine de la Galerie Talmart, une série d’œuvres cinétiques sont animées par la simplicité d’un mécanisme.
Noutayel est un artiste indépendant dont le travail a été présenté en de nombreuses expositions en Tunisie, au Maroc, en France…
Sa production est parcimonieuse et atypique sur la scène de l’art contemporain. Reconnue de ses pairs, son œuvre occupe une place singulière dans son pays par l’alliance qu’elle fait entre la technicité et la sensibilité artistique.
Outre le cœur qui bat, Noutayel a réalisé une cellule lumineuse, des ailes d’épines, des coquelicots qui balancent au vent, une fontaine aux tentacules mouvantes…
« Plus que tout et plus que tous » il se consacre : d’abord à un jeu d’enfant composé de roulements, d’une bielle, d’un moteur apparent et d’éléments distinctifs qui donnent le thème de l’œuvre. Le cœur qui bat appartient à cette simplicité et à cette poésie. Pièce multiple, la première version a été réalisée en 2014 sur une tige de deux mètres de hauteur. Puis des cœurs « de console » ont été réalisés pour accompagner l’intimité d’une maison ou d’une pièce de travail.L’envol du cœur est la dernière version, créée en 2022, destinée à l’espace public, Le SocleParis, pour embellir la ville à l’heure où le monde est plus attentif au rythme des batailles qu’à celui des battements du cœur.
Marc Monsallier, galerie Talmart
